Les bases légales exigent que les employeurs forment leurs employés à intervalles réguliers en matière de sécurité et de santé au travail. Après tout, la sécurité au travail ne dépend pas seulement de la technique utilisée, mais aussi en grande partie du comportement des employés. Or, les collaborateurs ne peuvent se comporter correctement que de la manière dont on leur a appris à le faire. C'est pourquoi les travailleurs devraient être familiarisés avec les procédures de travail en cas de danger ainsi qu'avec les mesures de protection, les signalisations de sécurité et les comportements à adopter en cas de panne ou d'urgence. Dans l'article suivant, on vous révèle cinq conseils sur la manière dont il convient de former ses collaborateurs à la sécurité au travail afin de garantir des méthodes de travail sûres et respectueuses de la santé.

Concevoir un lieu de travail sûr

Le poste de travail lui-même constitue la base de la sécurité au travail. Il est évident qu'il ne doit pas y avoir de dangers évidents. Mais il faut également exclure toute possibilité pour les travailleurs de se mettre eux-mêmes en danger. Si les travailleurs atteignent leurs objectifs de manière plus sûre en empruntant des détours, mais plus rapidement ou plus facilement par la voie directe, les accidents sont généralement programmés. Le lieu de travail doit être conçu de manière à ce que les collaborateurs n'aient pas du tout le choix entre rapide mais peu sûr et sûr mais inconfortable.

Les cadres ont un rôle de modèle

Un cadre dirigeant est toujours un modèle. Ainsi, il est indispensable que ces personnes respectent en principe toutes les règles de la sécurité au travail et donnent l'exemple. Les collaborateurs peuvent être formés aussi bien que possible à la sécurité au travail, mais si leur cadre donne l'exemple d'autre chose, ce qu'ils ont appris est vite oublié ou n'est même pas pris au sérieux.

Impliquer les collaborateurs

Pour atteindre les collaborateurs à long terme, il est important de les considérer également comme des personnes et de les traiter comme des individus ayant leurs propres besoins. Si on leur impose des règles qui ne sont peut-être pas considérées comme judicieuses, les collaborateurs auront beaucoup de mal à les mettre en œuvre. C'est pourquoi les collaborateurs devraient être impliqués dès le début et pouvoir faire part de leurs propres idées ou propositions d'amélioration. Des règles définies en commun et comprises par tous sont respectées avec plus de motivation et de fiabilité.

Une culture ouverte de l'erreur

Une culture de l'erreur vécue ouvertement est également importante dans le domaine de la santé et de la sécurité au travail. Bien entendu, l'objectif premier est d'éviter les erreurs. Mais si cela devait arriver, il faut garantir que le comportement fautif puisse être signalé au supérieur sans conséquences. Les erreurs ne devraient donc jamais être punies, mais traitées comme un apprentissage commun. En effet, si un collaborateur dissimule ou n'admet pas un petit faux pas, il peut en résulter un jour ou l'autre un accident plus important, ce que personne ne souhaite.

Communiquer d'égal à égal

Un aspect important pour le succès à long terme des mesures est une communication d'égal à égal. Si un collaborateur ne respecte pas les règles de santé et de sécurité au travail, il peut y avoir plusieurs raisons. Soit il n'a pas compris les règles, soit il ne voit pas l'intérêt de celles-ci. Il se peut aussi qu'il ait simplement voulu faire son travail vite et bien et qu'il ait tout simplement oublié le facteur de la sécurité au travail dans ce contexte parce que son attention était ailleurs. C'est le rôle du manager de déterminer d'abord la raison du comportement fautif, pour ensuite chercher le dialogue d'égal à égal. Dans de tels cas, le supérieur devrait utiliser des exemples pour illustrer les risques plutôt que de menacer de conséquences. L'expérience montre que cette dernière méthode ne donne que des résultats à très court terme.